Accueil / Amérique du Sud / Brésil / Fernando de Noronha: Le paradis naturel et de la faune
Morro Dois Irmãos, Fernando de Noronha, Brésil. Author and Copyright Marco Ramerini
Morro Dois Irmãos, Fernando de Noronha, Brésil. Author Marco Ramerini

Fernando de Noronha: Le paradis naturel et de la faune

Fernando de Noronha (3°51’S, 32°25’O) est une île volcanique, qui avec quelques îlots forme un archipel d’une superficie totale de 18,4 kilomètres carrés. L’archipel est composé de l’île principale, Fernando de Noronha, et de plusieurs îlots et rochers (Rata, do Meio, Sela Gineta, Rasa, São José, Cabeluda).

Le point culminant de l’île est le Morro do Pico avec 323 m. Cette montagne est la pointe d’un grand système volcanique sous-marin, qui se trouve aux profondeurs de l’océan Atlantique à 4.000 mètres. L’origine du volcan de Fernando de Noronha est estimée à remonter à 1,8 et 12,3 millions d’années.

L’île fut découverte le 10 août 1503 par l’explorateur florentin Amerigo Vespucci. Vespucci a débarqué à Fernando de Noronha et a écrit la première description de la faune de l’île. Il n’a trouvé aucun être humain, qui a vécu sur l’île. Mais il a remarqué l’abondance des oiseaux de mer et de la terre. Les seuls animaux, qu’il a noté dans son rapport, étaient des lézards (Mabuya maculata), un type de « serpent » (probablement le ver-lézard/ Amphisbène ridleyi, car il n’y a pas de serpents sur l’île. Mais il y avait des souris très grands: l’éteint « Noronhomys Vespuccii ».

Morro do Pico, Fernando de Noronha, Brésil. Author and Copyright Marco Ramerini

Morro do Pico, Fernando de Noronha, Brésil. Author Marco Ramerini

En 2.009 Fernando de Noronha avait une population résidente de 3.100 habitants. Après avoir été pendant de nombreuses années un lieu de déportation, le tourisme sur l’île est encore jeune. Les premiers touristes ont commencé à arriver vers 1970. Les principales attractions sont les plages, les vestiges de forts portugais et la faune. Actuellement l’île est bien reliée par des vols quotidiens à partir de Recife et Natal. Le nombre total de touristes sur l’île est limité. Les visiteurs doivent payer une taxe environnementale, à payer jour à jour, conformément à la durée du séjour.

En 2001 l’ONUESC a inscrit Fernando de Noronha dans la liste du patrimoine mondial de l’humanité. L’île est aussi un Parc National Marin, qui couvre la plupart de l’île principale, excluant seulement la partie centrale de la côte septentrionale. Le Parc comprend également la majorité des petites îles.

NATURE: FAUNE ET FLORE

Sur l’archipel de Fernando de Noronha vivent d’importantes populations d’oiseaux migrateurs et résidents. L’île abrite la plus grande concentration d’oiseaux marins tropicaux de l’Atlantique occidental. Parmi les espèces migratrices présentes sur l’archipel sont des sternes, des fous et des frégates (Anous minutus, Anous stolidus, Sterna fuscata, Gygis alba, Sula sula, Sula dactylatra, Sula leucogaster, Fregata magnificans, Phaethon lepturus e Phaethon aethereus). Certains oiseaux terrestres se trouvent dans la brousse de Fernando de Noronha. Parmi ces espèces endémiques existent Noronha Vireo (Vireo gracilirostris) et Noronha Elaenia (Elaenia ridleyana). Autres oiseaux terrestres sont le Cocoruta (Elainia spectabilis), le Bubulcus ibis et le Zenaida auriculata.

Praia do Leão, Fernando de Noronha, Brésil. Author and Copyright Marco Ramerini

Praia do Leão, Fernando de Noronha, Brésil. Author Marco Ramerini

Les tortues vertes ( Chelonia mydas) sont vues sur Fernando de Noronha et les tortues imbriquées ( Eretmochelys imbricata ) utilisent les îles pour l’alimentation et la croissance. Le projet TAMAR- IBAMA vérifie les zones de grandes concentrations de ces tortues sur l’archipel depuis 1987.

Sur l’île il y a deux espèces de lézards: La Mabuia (Euprepis atlanticus), qui est endémique, et le Téju (Tupinambis merianae), qui a été introduit en 1960 par l’homme pour contrôler les populations de rats. Mais les lézards préfèrent comme proie les œufs et les petits oiseaux. Il y a aussi deux invertébrés endémiques: Une guêpe (Polistes ridleyi) et une espèce de gammare, endémique dans les lacs et cours d’eau, et un ver de terre lézard endémique (Amphisbaena ridleyi), qui est abondante sur le Morro do Pico. Un genre endémique de poisson Dactyloscopidae se trouve dans un bassin de marée. Il n’y a pas de mammifères endémiques sur Fernando de Noronha. La Baie de Golfinhos a une population exceptionnelle de dauphins (Stenella longirostris).

Fernando de Noronha possède également un seul vestige de la forêt atlantique insulaire et le seul exemple de mangroves océaniques de la région de l’Atlantique méridional. Lors de la visite d’Amerigo Vespucci en 1503 l’île était presque entièrement recouverte de forêt. Même si aujourd’hui il n’y a que des parcelles de forêt secondaire, elles fournissent un habitat pour la faune et la flore endémiques de l’archipel et méritent donc une protection complète. En fin de compte il y a plus de 400 espèces de plantes enregistrées, dont 3 espèces endémiques seulement: Le Ficus noronhae Gameleira, le Mulungo Erythina velutina et le Burra leiteira Apium escleratium. L’île est aujourd’hui largement dominée par des arbustes et des herbacées avec quelques arbres, principalement représentés par Nyctaginaceae, Bignoniaceae, Anacardiaceae, Rubiaceae et Euphorbiaceae.

VILA DOS REMÉDIOS

Vila dos Remédios est la seule ville de Fernando de Noronha. Cette ville a été fondée au XVIIIe siècle au-dessus de la Praia do Cachorro sur l’endroit où les navires avaient fait escale et près de la source d’eau Bica do Cachorro. La ville a été divisée en deux unités (Pátios): Sur l’unité supérieure il y avait les bâtiments administratifs et sur l’unité inférieure existaient l’église et les bâtiments religieux. Une particularité de l’île est la route, qui reliait les différents forts et batteries le long de la côte de l’île, qui avait été pavée en pierre. A partir de 1770 les premiers prisonniers furent envoyés sur l’île de Fernando de Noronha. On l’avait fait utilisé à la fois comme un avant-poste défensif et comme une île-prison jusqu’au début du XXe siècle.

Les plages de Fernando de Noronha

Texte français corrigé par Dietrich Köster. 

HÉBERGEMENT, APPARTEMENTS, B & B ET HÔTELS

Booking.com